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 Azazel

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Eve

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MessageSujet: Azazel   Azazel EmptyJeu 27 Mar - 2:34



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AZAZEL
je dis qu'il faut être voyant se faire voyant

ULRIK SVENSSON - 17 ans - male ; suédois - 1/2 NIGHTMARE - le poète - la démesure - et c'est peut-être un peu choquant son corps d'adulte et sa voix d'adolescent ; toujours bien habillé.



everything's in order in a black hole
nothing seems as pretty as the past tho


½ Nightmares, quels sont les souvenirs de ton humanité qu'il te reste ? Il ne se rappelle que d'un manque, d'un vide à combler, d'un irrépressible besoin de domination, de liberté, de plus. D'une faim.
Ephialtès se demande ce que vous pensez des autres habitants ? Cela dépend des moments. Ce sont des muses, des inspirations, il ne fait guère de distinction entre les différents groupes.
Ephialtès vous demande s'il y a quelque chose semblable à un cauchemar qui hante vos nuits ? une immobilité dans le mouvement, une perte de solidité, sa voix qui s'assourdit, un ennui mortel.
Ephialtès aimerait savoir si vous possédez un souhait malveillant ? La liberté, toujours en ligne de mire, aller plus loin que personne n'a jamais été, être un tyran, un démon, un feu-follet intouchable imprenable, un dieu païen, barbare. Une brute, un colosse, un buveur de sang.


that bloody mary's lacking in tabasco
remember when you used to be a rascal ?


Il est un poète. De ces poètes maudits qui ébranlent le monde de leur prose, dont les excès attisent la fureur des Grands, dont le talent est jalousé. Azazel est un poète incompris. Il ne laisse personne le comprendre, dans son orgueil maladif, dans son génie sauvage.
Il a des révoltes incessantes, incompréhensibles. Des sursauts d'orgueil, des excès. Dans cette faim dévorante qui le consume toujours plus, Ulrik n'est qu'excès.
Il sera lycanthrope, assassin d'enfants, inventeur de belles paroles pour mieux berner les cœurs, réveiller les ardeurs des plus effacés. Oh oui, il fera de l'infamie une gloire, de la cruauté un charme à nul autre pareil dans cette démesure effarante, terrible. Il sera à faire peur, souverain, nu peut-être, dans cette folie incontrôlable, cette passion ivre et déraisonnable.
Oh Azazel, encore un enfant et déjà un despote. Dans sa cruauté il conserve une douceur, des délicatesses. Il a des moments d'abandon, lorsque fatigué et seul il se laisse aller, lorsque sa faim disparait pour quelques heures. Alors il cherche un but, une limite, quelque chose à quoi se rattacher. Rien.
Il est pourtant si orgueilleux malgré sa jeunesse; un diable moqueur qu'on n'ose gronder quand soudain il montre un repentir factice pour ses actions passées, ces heures où ivre et fou il rit des heures des personnages grotesques qui se dandinent sous sa fenêtre.
Il est fou Azazel, dans son hybris, sa folie des grandeurs, son orgueil. Il se voit aventurier, empereur, Liberté guidant le peuple. Oui il y croit à sa bonté, quand il prétend être empli d'un devoir divin, quand il se dit secours des âmes perdues, ces brebis égarées; alors qu'il crache sur les souffrances et les plaintes de celles-ci.
Ulrik se vante d'être connaisseur de tout, amateur de sciences, savant, éclairé de tout ce qui l'entoure.
Il veut qu'on acclame, qu'on dépende de sa personne.
Lui a encore soif de tout, persuadé de ne jamais avoir assez, de ne pas être allé assez loin dans sa poésie, dans sa démence, torturé par un inextinguible appétit de grandeur, incertain des limites, prêt à tout pour obtenir plus, plus, toujours plus.
Azazel est un poète. De ces poètes maudits qui défient les dieux de leur stature, et qui un jour prendront leur place.






Azazel Large

FLUORESCENT

ADOLESCENT


oh the boy's a slag, the best you ever had

Tu regardes ses paupières attrape-rêves et ses hanches nues à la pâleur presque luminescente dans le crépuscule artificiel créé par les stores, et puis ta bouche se promène sur la peau et la met à vif avec le péché qu’elle traîne. Comme un chat des faubourgs indolent et sauvage, lui fait semblant d’être endormi, et la lumière qui filtre des interstices ne parvient pas même à le faire battre des cils.

Tu m’aimes ?
Non.

Il dit ça dans un souffle, murmure caressant et pourtant empreint de dédain, un fin sourire s’étirant sur son visage si lisse, si absent d’un quelconque remord. Ulrik continue à jouer l’endormi, confiant son corps de jeune dieu aux draps sales plutôt qu’à toi. Oh, ton amant ton infidèle te tue avec les petits coups de poignard qu’il aime planter dans ton cœur trop transi d’amour, cruel. Tu sais depuis longtemps qu’il joue avec tes nerfs, et doucement de ses sourires et ses œillades à d’autres -des adolescentes oh dieu !- il distille une jalousie brûlante dans tes veines. Et peu à peu il délaisse tes caresses et ses sorties se font plus longues, ses retours plus tardifs.
Et alors vient le questionnement. Comment cela a-t-il pu arriver ?
Les doigts de l’enfant-roi qui a ravi ton âme composent une mélodie silencieuse sur les draps et il semblerait mort ou du moins abandonné à Morphée si le rythme ne continuait pas, battements anarchiques sur le tissu qui vibrent jusqu’à toi et font écho dans ton âme, à un ailleurs plus lointain.
Oh oui comment cela a-t-il bien pu arriver ?



Et elle fréquentait encore les cafés trop mal famés pour elle, grands dieux ! Si son fiancé, son mignon, joli fiancé la voyait là, elle pouvait dire adieu à leur mariage et l’idée la dégoûtait. Et pourtant elle continuait à parcourir les mêmes avenues, chaque semaine, chaque fois qu’elle le pouvait. Elle venait dans ce genre d’établissement fumer une cigarette, commander un verre. Oh, et regarder, dévorer, dévisager du regard les serveurs normalement trop jeunes pour travailler selon la loi, c’était son petit secret, son vice caché.
Un coup d’œil la ramena en arrière tant la peur d’avoir été suivie lui collait à la peau. Ensuite elle poursuivit son chemin tout tracé jusqu’au bar et poussa la porte, se laissant envahir par les rires et l’atmosphère trop épaisse, trop feutrée de l’endroit. Soupir de soulagement exhalé quand elle s’appuya au comptoir qu’elle connaissait si bien, le hochement du barman lui faisant perdre ses dernières retenues timides. Le rouge de ses lèvres qui s’estompait et elle qui s’empressait de pénétrer dans les toilettes du café-cabaret pour redessiner la courbure encore ensorceleuse de ses lèvres. Et puis soudain en ouvrant la porte elle vit ce jeune garçon la tête penché sur la cuvette. Peinte sur le visage de la dame la surprise de trouver quelqu’un.
Dolores pencha la tête et laissa ses boucles châtain couvrir une partie de son visage, regardant de plus près le petit garçon et posant une main maternelle sur sa frêle épaule.

Hé, est-ce que ça va ?

Elle entendit un rire, un rire fou. Le genre de rire qui court sur l’échine comme une main trop froide, le rire de l’évadé, du fou qui n’a pas vu la lumière depuis si longtemps, le rire du loup. Le rire du loup.
Et elle sentit la main aussi, les tentatives désespérées du gamin pour s’accrocher à elle, avec les gestes encore malhabiles, les doigts qui se crispaient à ses épaules de femme. Dolly l’aida à se relever, sentit son souffle chaud sur la nuque, l’odeur d’alcool difficilement supportable car trop forte sur son corps. Son corps. Son corps n’était pas celui d’un enfant et oh, son visage l’était, son visage était l’innocence, la pureté, la blancheur ; l’enfance oui. Mais son corps n’avait rien d’un corps d’enfant.



Lula, Lula Lu-la.

Il fait souvent ça et répète ce nom en boucle, avec cette délicieuse façon d’écorcher les mots, et tu aimes ça Dolly, ces accents gutturaux dans sa belle voix assurée, sa voix d’adolescent . Lui caresse tes boucles, laisse flotter dans l’air le surnom de deux syllabes inlassablement retourné dans tout les sens, un peu comme toi.

Il faut qu’on parte, Lulalu-lla.

Décontracté, le gamin dit ça comme une évidence. Il fait rouler les L avec sa langue, son intonation particulière et tout ce qu’il a d’unique. Et il le sait, Ulrik, il sait parfaitement qu’il est unique, il sait l’effet qu’il fait sur sa Lula, et il en use.
Oui il en use il en abuse, petit roi de la reine trop vieille pour lui.

Hein, mais pourquoi ?

Alors il te jette un de ses regards mauvais à transpercer, à tuer à égorger à violer.

Oh, Lula -exaspération insolence- depuis quand tu poses des questions ?
Tu ne dis rien tu restes muette parce que tu sais comment ça finit avec lui oh oui il exhibe ses yeux de paradis et puis si tu gueules il te fera ses rires de fou et te foutra des coups. Tu penses à son corps d’enfant trop vite grandi, son corps trop fort et ses mains qui caressent et qui font mal.

Je veux revoir la Suède.

Non tu fermes ta gueule Lula, même s’il n’a même pas dix-huit ans et que tu risques gros, à passer la frontière avec un adolescent sans papier et sans limites, tu fermes ta gueule parce que tu as appris à le connaître à travers les journées oisives que vous avez passé dans l’appartement pourri que vous louez en Grande-Bretagne. Et voilà qu’il lui prend d’être mélancolique, en mal de ses racines que tu ne connais même pas, parce qu’il n’a jamais parlé de lui, de la façon dont il a atterri en Angleterre ni de sa famille ou de sa solitude ou de rien. Tu réalises soudain, Lula, que le garçon avec qui tu vis n’est qu’un inconnu.

Tu m’aimes ?
Non.



Il devient fou. Ca se sent dans sa voix et dans ses sourires et dans son rire qui revient oh mon dieu. Qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi je me suis embarquée là-dedans oh putain de merde. Je suis même pas sûre que ce soit à cause de moi ou à cause de qui que ce soit. Un soir il n’est pas rentré et le lendemain il était différent et il m’a insulté et rabaissé (comme d’habitude j’imagine) et dit qu’il m’avait trompé avec sa fierté avec son mépris, comme si je ne le savais pas qu’il me trompait dès qu’il le pouvait ? Je sais que, je suis trop vieille pour lui mais
je l’aime.
Et nous sommes en Suède et je ne sais même pas comment on est arrivés là je savais même pas qu’il avait un passeport. Apparemment il a dix-huit ans alors ? j’en sais rien rien rien rien rien rien rien. Je sais rien de lui et je me fie à sa voix quand elle est douce mais maintenant ce n’est plus souvent et quand je le supplie il rit et il dit des choses impossibles il a trop d’ambition pour cette planète et les lois qui la régissent oh dieu. je
je ne sais pas.




Et les pas sur le marbre sonnent forts, et il est en costume, souriant, grand, avec une nonchalance qui rajoute à son charme, à ses yeux qui crient la passion et son sourire d’empereur.
Le brouhaha dans l’immense salle.
Et la pitié dans son regard, la pitié camouflée et le mépris pour tous ces gens qu’ils sont laids il en rirait presque.
Pas maintenant, il rira plus tard, bien plus tard il pourra cracher à leurs figures hypocrites. Et voilà Lula, sa petite Dolores chérie, quelle conne, mais quelle salope celle-là, elle mérite qu’on la rabaisse et qu’on la frappe et qu’on l’insulte.
Sourire méprisant.
Il ne se rappelle comment il est arrivé là.
Il ne se rappelle plus pourquoi il est là.
Ah, si. Il atteint l’endroit le plus exposé.

Votre attention s'il vous plaît ?

Je vous demande de bien vouloir regarder par là.

Et vous savez quoi ? J'ai dix-sept ans aujourd'hui.

Le coup partit. Mais où avait-il bien pu se procurer une telle arme ?
C’était
sans, non
sans réelle
importance.


could never tell you what happened
the day i turned seventeen
the rise of a king and the fall of a queen
oh seventeen








mori
ou eve, 14 ans. Trop jeune pour le sexe, j'aime ce forum que je stalke depuis plus d'un an. Bon cette fiche est tellement hipster et mary-sue, ne faites pas attention. J'ai essayé de faire du mieux que j'ai pu, voilà, pour finir en beauté.
J'vous kiffe en tout cas, amour.


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